Retour du Festival de Cognac
Par Dany Flingueuse
Mon premier, oui mon premier festival …
Parce qu’ils sont indissociables voici le fondateur et son produit fini …
Bernard Bec, ce gamin aux yeux malicieux, est tombé dans le noir dès sa jeunesse et a pu ainsi approcher les plus grands…truands ou vertueux, artistes chacun dans leur genre. Il imprime de sa patte ce week-end hors du temps !
Un programme lourd qui mêle images, lettres et dessins car toutes les formes de noir se côtoient à Cognac pour cette 26ième édition.
Programme à décrypter sous peine de passer à côté de l’essentiel mais bien obligée de faire l’impasse : abondance de biens nuit et surcharge du programme embouteille mes neurones. Me voici sur la route de la salamandre avec quelques heures de visionnage de retard ….
19 h 30 : ouverture officielle du festival par deux habitués de cet événement, Catherine Marchal et François Bureloup qui remettent le prix Cognac 2021 du meilleur roman francophone à Frédéric Lepage pour Si la bête s’éveille
Projection d’un film pour la télévision Noir comme la neige, réalisé par Eric Valette, avec Laurent Gerra et Thierry Frémond
Cognac Jour 2
Levée aux aurores car L’ami qui n’existait pas est cependant bien présent en compétition à 8 h 30 … un jeune scénariste, Olivier Norek y signe aussi les dialogues aux côtés de Nicolas Cuche, réalisateur et Christophe La Pinta pour la musique !
Je m’octroie une pause pour saluer nos polardeux et faire la connaissance d’Estelle Tharreau avec qui j’ai échangé de nombreuses fois dans le monde virtuel. Ma rencontre se fera en plusieurs épisodes et en attendant je vais voir Elsa Roch. J’avais eu la chance de procéder à une Garde à vue en compagnie de Geneviève et Aline
https://collectifpolar.wordpress.com/2019/12/12/la-gav-elsa-roch-sous-le-feu-des-flingueuses-seconde-audition-2-4/
Alors comme ça, parce que Madame est psy, elle commet des romans noirs où elle scrute les méandres des consciences et des inconsciences de ses personnages en consacrant environ 18 mois à boucler le processus de création d’un livre. Ainsi La fureur des mal-aimés, son quatrième roman est sorti le 12/05/2021.
Nos deux Girondins sont bien heureux de se retrouver … Laurent, je l’ai croisé quelques fois cette année et tout le contraire pour Armelle Carbonnel, ma (presque) voisine pourtant. Il faut dire que son empereur la fait voyager bien au-delà de l’Aquitaine depuis sa publication le 17/03/2021. Ainsi après être passée à l’Iris Noir, elle sera les 27 et 28 novembre 2021 au salon Noir sur Ormesson (sur Marne). Son 5ème roman sortira chez Fayard en 2023 tout comme Sinestra en poche … elle confirme être bien la nécromancière qui nous concocte un huis clos tout en suggestion …
Pour ne rien louper de l’actualité de Laurent Philipparie :
https://collectifpolar.wordpress.com/2021/09/22/reikiller-de-laurent-philipparie/
J’adresse au passage ma bise hebdomadaire à Céline Denjean et cette fois je peux lui dire … à l’année prochaine !
https://collectifpolar.wordpress.com/2021/08/08/le-cercle-des-mensonges-celine-denjean-2/
J’avais été touchée en début d’année par Les vagues reviennent toujours au rivage
https://collectifpolar.wordpress.com/2021/01/29/les-vagues-reviennent-toujours-au-rivage-de-xavier-marie-bonnot/
J’ai pu le dire Xavier-Marie Bonnot son auteur. Cette fois, il explore la période sensible de 1932 à 1954 à Berlin : tout un programme mêlant l’art, l’égo et l’orgueil, la politique à une fiction historique. Sorti le 02/06/2021.
Un salon serait bien morne sans le sourire de Pétronille Rostagnat, n’est-ce pas Bernard Minier ?
Pétronille nous annonce pour le 02/02/2022 (date étrange diriez-vous ?) J’aurai aimé te tuer un one-shot mettant en scène Damien Deguire, un flic de la PJ de Versailles. Elle sera au 13ème salon du livre de Migennes dans l’Yonne, le 21 novembre à partir de 10 h.
Ah oui, Bernard Minier je n’en parle pas, je l’ai rencontré 3 fois cette année et il a promis de faire une visite au collectif polar …
Pour varier les plaisirs, une rencontre est programmée pour entendre Estelle Tharreau et Cédric Cham, animée par la comédienne Manon Elezaar
Estelle avoue être devenue lectrice de polars après un parcours classique et avoir exercé des métiers éloignés de l’écriture. Elle s’y consacre maintenant à temps plein. Quant à Cédric Cham, il en est à son 5ème roman (dont 3 chez Jugal), se déclare lecteur compulsif. Initié par sa grand-mère qui lui lisait les 10 petits nègres, il aurait voulu être officier de police et est devenu agent de l’administration pénitentiaire. Il écrit essentiellement sur des sujets qu’il connaît. Nos 2 auteurs ont donc un point commun, celui d’avoir écrit sur l’univers carcéral.
Cédric nous parle de Mort à vie, sorti le 15/09/2020, où il met en scène la relation entre deux frères et une usurpation de responsabilité. Il se situe toujours au plus près de cette réalité qui peut frapper tout le monde en fonction des parcours de vie car dit-il « on créé tous notre propre prison ». L’enfermement joue sur le corps, les perceptions y compris pour les professionnels. Certes il est soumis à l’obligation de réserve et n’en dévoilera pas d’avantage. Son prochain roman aura la violence comme fil rouge et traitera des violences sexuelles. Il est cependant plutôt dans la suggestion que dans la description car la réalité va bien au-delà de la fiction.
Estelle parle ensuite de La peine du bourreau, de la difficulté que rencontrent ceux dont la charge est d’appliquer les peines que d’autres ont prononcées.
Petite halte au gagnant d’hier Frédéric Lepage muni de son objet contendant. Tout sourire d’avoir remporté le prix du roman francophone. Personnage multifacettes jugez-en plutôt …
Il est producteur et auteur de plusieurs centaines d’émissions et de documentaires, notamment pour Canal plus, auteur jeunesse chez Lattès,
Il me parle de ses nombreux projets dont une série pour la télévision (service public) qui se tournera à Périgueux par la réalisatrice Josée Dayan avec François Morel …et qui parlera des cultivateurs de fraises !
Retour aux projections avec A terre promise réalisé par Lionel Bernardin, en compétition pour le grand prix cinéma.
Cette fois c’est la remise du prix littéraire du roman noir décerné par le jury des bibliothèques et des médiathèques de Grand Cognac
And the winner is … Estelle Tharreau !
Au-delà de ce prix, je ne serais pas complète si je ne vous parlais pas de sa publication de 2021 : Les eaux noires sorti le 07/10/2021 chez Taurnada.
https://collectifpolar.wordpress.com/2021/10/29/les-eaux-noires-estelle-tharreau/
Allez, on enchaine, on enchaine avec un film long métrage Poulet Frites des réalisateurs belges Jean Libon (celui qui a été le réalisateur de l’émission Striptease pour canal plus et Yves Hinant. Une immersion en noir-et-blanc au sein de la PJ de Bruxelles.
Cognac Jour 3 – petite balade dans les rues désertes … c’est ça aussi Cognac
Super retour ! Ça avait l’air bien 😊
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Merci pour ce beau reportage qui nous permet de mettre des visages sur les auteurs que nous aimons …
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci
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Bonjour, un festival bien rempli ! Des livres, des auteurs, des films… Ce doit être sympa de pouvoir se rencontrer en vrai !
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